Son sein était bien chaud comme au sortir d’un four Sont les croissants fourrés d’amandes concassées Et ma main pétrissait la pâte de son sein lourd, Que ma bouche meurtrissait la pointe sitôt dressée.
Elle avait les senteurs du savon de Marseille Dessus sa peau, et c’était bon mordre ses lèvres Tendres et douces et vernis comme le fruit vermeil D’ou sort un jus divin qui peut donner la fièvre
Surmontée d’un fruit rouge comme un gros confetti Tu mets l’eau à la bouche avec modestie Le bon cœur que tu caches est fait de confiture
S’il part en miettes c’est que sous un vernis de sucre Il est tendre et craquant et tout blanc comme la mie Et que sous son air dur il réchauffe comme l’amie