Quand elle part au galop qu’elle prend cette allure Que sa foulée s’allonge au sein de la nature Elle me porte elle m’entraîne de sa fine écriture Je me tiens sur son dos penché sur l’encolure
Je lui lâche les rênes je ne la pousse pas Je vole comme un oiseau au-dessus de la mer Mes pieds ne touchent plus terre je fais corps avec elle Ses sabots frappent le sol avec un bruit d’enfer
Et puis quand elle est lasse de courir l’aventure Je marche à ses côtés et nous rentrons au pas