Dans une chambre obscure au décor oriental Telle un nuit sans lune qu’éclairent les étoiles Dans un air saturé par les fumées d’encens Au milieu de bougies qui endorment les sens
S’exerce la pythonisse dans l’art qu’elle professe Elle connait bien les hommes depuis qu’elle les confesse Elle sait combien chez eux l’amour est lié aux fesses Et qu’avec l’aide du temps toutes les douleurs s’affaissent
Comme toujours les plus riches vivent sur un piédestal Que l’alcool et les jeux rapportent des devises Et que toujours l’argent excite la convoitise
Que les luttes de pouvoir transpirent la bêtise Les guerres et la misère les parfums d’hôpital Elle prédit l’avenir sans boule de cristal