Sur un chemin de terre montée dessus un âne S’exerce à la flûte une jeune paysanne Le son clair fait écho aux envolées du vent Aux ramages des oiseaux aux babilles de l’eau
Noyées dans la verdure des arches de pierre témoignent D’une époque florissante où l’esprit qui rayonne Répandait sa lumière dessous la voûte des arbres Cet or chaud et vivant qui gonfle la poitrine
Cet or ruisselle désormais sur des marches de marbre Et quelques arches tout ce qui reste d’un monde en ruine
