Nous en prenons conscience quand part un être cher Et c’est à tout jamais une épine dans la chair Le mal est là, la douleur qui vous serre Qui vous ronge en silence comme le fait un cancer
Le gentil animal à la vie nécessaire Qui se frottait à vous qui semblait si sincère Sans qu’on sache le comment vous regarde de travers Se change en un chat à sept queues et vous lacère
La mort, ainsi qu’elle se présente, sans préavis Est une petite cerise aussi belle qu’un cœur Un beau fruit rebondit dont on fait les liqueurs
Un fruit rouge un peu aigre et qui longtemps macère Qui agace les dents comme il est encore vert Et change le mauvais alcool en eau de Vie.