Ce n’est pas l’eau qui jase au bassin des fontaines Ni la chanson du vent ni le chant d’un oiseau Ni la pierre du fusils sur la lame d’un couteau Ni la flûte de pan taillée dans les roseaux
Ni la plume en acier au fond d’un encrier Ni la poulie du puits que la corde fait crier Ni le son de la pluie ni le cri de la craie
Ce vibrato ne provient pas d’un instrument Ce sifflement ce son aiguë ce cri strident Qui vous dresse les poils et vous agace les dents
Ce son répétitif comme une publicité D’une marque de lessive ou d’un médicament C’est le tube de l’été qu’on entend sous les pins