Le vent et la forêt livre un combat de coqs Le solide bûcheron dispose d’une bonne allonge La forêt se défend solide comme un roc La pluie observe la scène prête à jeter l’éponge
Avant de s’affronter le geste est élégant En montant sur le ring ils se touchent les gants Quatre boules de cuir qui protègent leurs mains Avec lesquelles ils cognent comme font les humains
Le gong retentit la tête dans le cou Les deux boxeurs s’observent tout en parant les coups La forêt se trémousse comme la mer écume
Le vent pousse des han et souffle comme un phoque Puis le vent d’un crochet lui rentre dans les plumes La forêt toute en sang s’abat sous l’onde de choc