Les mots s’assemblent comme les pièces d’un mécano Ce sont des pièces de métal percées de trous Il en existe différentes sortes des courts des longs Qui peuvent tenir ensemble en vissant des écrous Sur des tiges filetées, en serrant des boulons Un peu comme on accorde les cordes d’un violon
Qu’importe comme ils s’unissent par jeu ou par devoir Les mots quand ils se tiennent ont cet étrange pouvoir De vous interpeller voir de vous émouvoir Ils sont capables d’évoluer de se mouvoir Et vous traîne à leur suite à mesure qu’on les lit Un peu comme une courroie entraîne une poulie