Quand on écoute de Bach un concerto grosso On voit un enfant vif allègre à l’œil rieur Qui court et rebondit comme l’eau d’un ruisseau Qui sourit à la vie et joue pendant des heures
Puis qui soudain devient contemplatif rêveur C’est peut être la fatigue ou la forte chaleur C’est peut être à la vue d’un insecte ou d’une fleur C’est peut être à l’écoute d’une voix intérieure
Un souvenir amer qui attriste son cœur Et qui le tient les traits figés muet ailleurs Et puis sans que l’on sache il sort de sa torpeur Retrouve souffle et vie reprend sa bon humeur