Le printemps prend l’allure d’une belle gitane Qui danse dans les rues au son du tambourin C’est une va nu pieds habillée en sultane Qui fait voler sa jupe tout en cambrant les reins
Elle danse et chante comme l’oiseau dans sa volière Dont le chant effronté imite l’eau des rivières Mais se heurte aux barreaux qui lui ferment la place Et rejoint son perchoir en rêvant de l’espace
C’est une belle enfant qui danse la czardas Qui un jour se rebelle avec force et audace