Les feuilles sont folles du vent tant le vent les enivrent Ses chansons font écoles et finissent dans les livres Ses écrits noir sur blanc toute la vie les poursuivent Des tissus de mensonges que les poètes écrivent
Comme la vie c’est un fleuve qui coule entre deux rives
Elles se les remémorent quand la douleur est vive Elles y croient dur comme fer mais quand l’automne arrive Balayées par le vent elles partent à la dérive Car la vie c’est du vent et la mort les en prive