J’ai pris la décision de ne plus faire de vers Les vers sont une drogue qui mène à la folie Un alcool blanc et fort qui réchauffe en hiver Qui tue l’ennui et chasse la mélancolie
Mais vous trouble l’esprit un peu plus à chaque verre Un trouble obsessionnel ou la beauté s’allie Pour peindre les fruits les fleurs et les femmes jolies Un poison qui rend fou du venin de vipère
Un parfum vaporeux comme une nébuleuse Une décoction extraite d’une plante vénéneuse Un langage enchanté qui trouble l’univers
Des mots pour émouvoir qui vous mettent à l’envers Il me faut bien l’admettre la poésie rend bête C’est sûr je vais rendre les armes demain peut-être