Quand vient l’été qui passe à l’heure comme les trains Les cigales chantent et c’est toujours le même refrain Elles chantent comme des casseroles ou comme des crécelles Elles s’escriment par amour en se frottant les ailes Un cliquetis semblable à un combat d’épées Dans ce duel au soleil qu’elles se livrent entres elles Toujours elles reproduisent la même mélopée