La terre tourne un à un les jours passent à la trappe La sève monte à travers les ceps nourrit les grappes Le grain grossit la peau se fait plus fine Arrêtons nous sur un comme devant une vitrine
Sous la peau translucide nous devinons la pulpe Et dans cette chair vitreuse aussi molle qu’un poulpe Sont logés les pépins minuscules comme insigne Chacun d’eux porte en germe les futurs pieds de vigne