La peur rend l’homme stupide comme sont les moutons Se méfiant du soleil et du qu’en dira t’on Ces pauvres malheureux ont perdu la raison Beaucoup se disent heureux de dormir en prison
De ne plus voir le jour qu’au travers d’une lucarne Soûlés de chiffres Ko l’œil rond le regard darne Aussi écervelés que le sont les poissons Ils ouvrent la grand la gueule pour mordre à l’hameçon