Quand il est seul en mer ou perdu dans les dunes L’homme n’a autour de lui qu’un paysage uni Seul ou en caravane sa vue lui joue des tours Le soleil le tanne il déteste les jours
Des mornes paysages toute la monotonie Epuise son courage lui ôte son génie Son âme naufragée contemplant l’infini De la voûte étoilée désespère de la nuit
Il erre sans compagnie sans trouver l’harmonie Nécessaire à la vie il est à l’agonie Quand il est en montagne son esprit rajeunit Il s’éprend d’une ondine qui partout chante et rit
Elle dévale les pentes saute comme un cabri C’est une source vive qui fait naître les fleurs Elle compose des bouquets de toutes les couleurs Il veut courir comme elle écrire des symphonies