Violenté torturé tenaillé de toutes parts A demi renversé mis en pièce par le vent L’arbre contorsionné n’est plus qu’un mort vivant Un pantin rejeté dont s’échappe les fils
Une vision macabre mélange de chair et d’os Comme une tombe ouverte d’où s’enfuit la vermine Comme si en fouillant l’aire où plonge ses racines Les doigts fins d’un squelette émergeaient de la fosse