Comme ceux qui s’aiment et se querellent en viennent aux mai Comme sans effort ils tissent entre eux des liens très forts Autour du chef d’orchestre ainsi qu’un sémaphore En quelques petites touches se peint le genre humain
L’archet qui glisse dessus les cordes d’un violon Fait écho au piano qui joue comme à la fête La mélodie comme un refrain que l’on retient Se loge dans les cœurs se répand dans les têtes
Comme un vivant tableau variant les accords Ils s’entendent à merveille multipliant les sons Ce que l’un veut l’autre le veut à l’unisson
Leurs deux voix s’harmonisent se marient sur les ondes L’une écoute en silence ce que l’autre répond Puis les deux chantent ensemble en refaisant le monde