Nul chant à qui l’on doit tant d’instants délicieux Aucune musique par qui la terre touche aux cieux Il ne naît aucun son de tous ces paramètres De vol de tous ces instruments Aucun de tous ces chiffres ne vient transmettre Une émotion un sentiment
Quand il s’arrache de terre rien de sentimental Clameur fureur douleur hurlement de métal C’est une vision de l’enfer où brûlent les âmes Que véhicule l’avion dans de longs jets de flammes
Cela s’oublie là-haut hors de tout lien terrestre Ayant quitté la pesanteur jeté du lest Afin de naviguer comme on flotte sur les eaux Et voler dans les airs, libre comme l’oiseau