Il en vient de partout au bar de l’errance Victimes de l’amour et de l’intolérance Des assoiffés d’azur des poètes des fous Partis chercher la lune où sur une révérence
Beaucoup ont les mains nues et le visage imberbe La fleur entre les dents le cœur plein d’espérances N’ayant pas de milieu ils ont choisis l’outrance Mais la vie peu à peu efface leur superbe
Et comme un bateau ivre sans cesse change de cap Ils sont pressés de vivre et brûlent les étapes Ils partent pour s’établir avec incohérence Et quand ils se marient c’est dans l’indifférence