Vous dont les noms illustrent la grande pharmacope Entiers ou abrégés en forme d’apocope Vous qui guidiez la nuit les fiers argonautes Dans l’infini du ciel ouvert aux astronautes
Des enfants de la terre vous êtes les pilotes Qui ne laissent pas de trace comme s’enfuient les notes Vous dont les mages anciens tiraient des horoscopes Vous que tissait sans fin la brune Pénélope
Vous dont l’image figure au drapeau de l’Europe Vous que les astronomes voient dans leurs télescopes Vous qu’interrogent en vain voyants et astrologues
Qui savez de nos vies la fin et l’épilogue Vos noms sont dans les fables en forme d’apologue O vous qui voyagez comme les bateaux voguent