Au sein de la page blanche vit monseigneur le froid Sa trogne est violacé et sa poigne est d’acier Ses yeux bleus sont tranquilles comme l’eau des glaciers Et sur ses cheveux gris luit la couronne des rois
Les princesses ses filles semblable à des flocons Habillées de coton ont la grâce et le charme De ses belles danseuses dont la beauté désarme Et vous retiennent captifs de par leurs contorsions
Elles trottent à pas menus légères et court vêtu Comme des rats de l’opéra toutes en tutu Formant avec bonheur des ouvrages de dentelles
Telles sur la page blanche consonnes et voyelles Avancent en ribambelles en laissant des écrits Dans un ballet joyeux et plein de féérie