Si les chaos rocheux se prêtent à l’escalade Les sentes sablonneuses sont propices aux balades Les chênes majestueux ces arbres vénérables S’entourent de pins sylvestre de hêtres aussi d’érables A la recherche de glands de racines ou de vers Les sangliers nombreux fouillent du groin la terre Les biches se promènent en compagnie des faons Les cerfs au front altier dressent fièrement la tête Des couples en randonnée entrainent leurs enfants La bruyère se dessèche la fougère sort la tête Un chevreuil découvert s’enfuit en bondissant Les mares aux eaux stagnantes se parent de nénuphars Les grenouilles s’y disputent et coassent jusque tard Des arbres dessouchés par de violentes tempêtes Gisent couchés dans l’herbe les membres fracassés Les squelettes de branches comme les os blanchissent Un lièvre sort du gîte et sur l’allée déboule Un écureuil roux danse dans la lumière Comme une flèche dorée que nous lance le soleil Un piqueur effronté donne des coups de bec Contre l’écorce d’un arbre et un coucou coucoule