Sur la terre labourée creusée de noirs sillons Les oiseaux faméliques viennent ôter la vermine Les arbres sont sans sève et la mort en termine Par des doigts squelettiques que cachent des haillons Corneilles et corbeaux ressemblant par la mine Grappillent dans les champs en noirs bataillons La nature nous rappelle l’arrivée des frimas Et la bise glaciale la rigueur du climat