Les arbres perdent leurs feuilles la forêt se déplume Les squelettes des arbres surgissent de la brume Les feuilles rouge et or comme des peaux d’agrume Ecrasées sur le sol expriment leur amertume
Dans ces feuilles qu’il nous laisse qui sont comme l’écume D’un monde souterrain on reconnait la plume Du soleil dont le rayonnement parfume L’air ambiant et dont l’absence fait qu’on s’enrhume
Ce génial écrivain dont l’œuvre ne se résume A peindre de la nature les us et les coutumes Des femmes et des hommes dont le regard s’allume
Ce phare de la littérature dont on exhume Aujourd’hui en novembre les milliers de volumes Reçoit en cette fin d’automne une gloire posthume