Toujours les riches paradent aux bras des filles en ville Les pauvres font profils bas et se montrent serviles Comme ils sont lâches et vils les hommes se font la guerre S’entretuent sans relâche la paix est passagère
Quand les villes tombent en ruines couvertes d’immondices Les hommes les reconstruisent les ornent les embellissent Profitant d’une trêve les villes se relèvent Certaines tel le phénix renaissent de leurs cendres
Sitôt une guerre s’achève une autre se profile Semblable aux autres guerres pour des causes imbéciles Ceux qui portent le glaive périssent par le glaive
Ignorant les civils qui ne peuvent se défendre Les bombes et les obus se remettent à descendre Et toujours sur la terre la paix se fait attendre