Des nuages blancs et roses nimbent les cerisiers La nature s’embrase comme frapper par la foudre L’incendie se répand telle une traînée de poudre Le Japon se consume dans un immense brasier
Les arbres en chaleur agitent leur éventail Des pétales s’envolent des branches de corail
Mars a rejoins Vénus aux confins de la nuit Il a suffit d’une petite étincelle jaillit De la rencontre de deux êtres que tout oppose De l’union aventureuse de deux sexes Comme de la rencontre hasardeuse de deux silex Pour que le printemps naisse que la nature explose