Les noirs rubans d’asphalte sont désormais tout blanc La vie se ralentit et tout marche à pas lents Sous un mol édredon tout garni de duvet Le paysage uni s’endort on croit rêver
La neige met des écharpes des bonnets et des moufles Aux fils électriques aux branches de sapins Des écheveaux de laines et des pièces de coton Sur les haies et les murs dans les parcs et jardins
La ville s’emmitoufle dans un manteau de neige Dans son nouveau costume des étoiles s’allument Seuls les blancs flocons possèdent ce privilège Et chaque mouvement fait s’envoler des plumes