Cette île dont les marins ont chanté les rivages Qui apparaît au loin un peu comme un mirage Qui reçoit les embruns que la vie égratigne A l’aspect d’une femme dont la main suit les lignes
Une île au corps de femme parcourue de frissons Que tous les hommes à bord décrivent à leur façon Un havre de douceur au milieu des sanglots Qui ranime les cœurs des hardis matelots
Qui donne la banane et la noix de coco Au milieu des eaux bleues entourée de coraux Qui gardent les nageoires des poissons tropicaux
Comme danse la lumière au-travers les vitraux Une charmant idole aux lèvres de sables fins Qui vous prend dans ses rets d’un long baiser sans fin