Sans une femme à ses cotés c'est vivre en vain Vous êtes comme un homme ivre sur le bord d'un ravin Avec la peur du vide cherchant des mots en vain Le cœur tout avachi comme un pain sans levain
Colporter sur les ondes l'écho lui en revint Avec de la friture comme autant d'alevins comme cheminent en été les troupeaux de bovins les moutons blancs les moutons noirs tous les ovins qui cheminent à pas lents près des gorges des ravins Il était seul il était triste il en convint
Il se mit donc en quête de cet être divin Eros lui tend la plume le change en écrivain Comme l'esprit s'échauffe avec un verre de vin Se sentant transporter par le souffle divin il se mit à écrire en vers ce qui lui vînt Il fut reçu poète avec vingt sur vingt On n'est jamais poète sans être un peu devin
Mais à la vérité jamais son ange vînt il eut la gloire mais de la gloire il en revint elle coule comme la Loire comme savent les angevins Moralité la vérité est dans le vin