Qu’il pleuve qu’il fasse beau sur ma drôle de machine Je m’entraîne sur les routes pour aller jusqu’en chine Tous les jours à vélo je pars courber l’échine Je travaille à la chaine mais pas dans une usine
Je fais du VTT sur des chemins de terre Je roule sur deux roues je roule sur des cailloux Sur de l’herbe de la terre dans le sable ou la boue Je roule en solitaire afin de changer d’air
Pendant mon odyssée je lève des écureuils Des biches des sangliers des cerfs et des chevreuils Des gibiers de toutes sortes traversent mon chemin A plumes et à poils et d’autres êtres humains
Si je passe sur un clou plus souvent une épine Que je rentre, crevé, avec deux trois sardines J’ôte ma chambre à air et lui colle des rustines Avec de l’huile de coude et de la sécotine