De ce dialogue qui naît entre les instruments L’amour entre deux êtres est souvent l’argument Les soupirs les sanglots les larmes qui déchirent Vous remuent vous inclinent vous font verser la tête
Le violon les inspire les contient les délivre Les notes claires et gaies du piano qui enivre Comme un vin comme l’eau qui tinte comme le rire Tous ces tourments délicieux qui font bondir
La musique les invente la musique les combine En notes en soupirs tenus par des fils d’or Dansant comme une chevelure passent les figures
D’arlequin de Pierrot ou bien de colombine Tous ces visages aériens ces liqueurs vaporeuses Ces parfums entêtants sont émis par des sons