Chaque premier janvier nous fêtons c’est l’usage Bruyamment le passage du temps que mesure l’âge Cette cérémonie c’est comme un marque page Une offrande sur l’autel du dieu aux deux visages
Deux visages pour un dieu qui préside aux voyages L’un d’hôtel en hôtel et l’autre dans les rêves A peine fermée à clés une année qui s’achève Sitôt la porte close à jamais condamnée Que s’ouvrent grandes les portes de la nouvelle année