Janus le dieu aux deux visages l’un d’eux sinistre Courbé le regard abattu celui d’un homme fichu Fini prenant sa tête dans ses mains l’œil bistre Laissé seul détenu dans les murs d’une prison Exilé à jamais et ne portant plus d’armes Contemplant le passé les yeux remplis de larmes S’enfonçant dans la nuit ainsi qu’au fond d’un puits Noir insondable de quoi faire perdre la raison
Le second plein d’envies bouillonnant de passions Le cœur rempli de vie et débordant de joie Face tournée au soleil éclairé de rayons Confiant dans l’avenir se sentant sûr de lui Tel un jeune poulain sautant tous les obstacles Prêt à tout dévorer et à faire le spectacle