Les grands eucalyptus ont achevés leur mue Tant l’air est sec seuls les insectes se remuent Leurs feuilles minces et coupantes tels des lames de canif Bougent comme sur un lac dorment de frêles esquifs
Pareils à des peaux de lézards ou de serpents Comme s’enroulent sur les troncs les feuilles de lierre Comme pendent au long des mâts les drapeaux à prières Pendent des lambeaux d’écorces comme des oripeaux Comme en portent lamentables des êtres en guenilles Espérant voir l’argent tomber dans leur sébiles
Tant l’air est étouffant la vie semble arrêtée Messagers de l’amour qui traversent les siècles
des papillons volètent pleins d’ardeur et de flammes comme dans ces courts textos illustrés de smileys sortes de boutons d’or ou de jaunes œillets qui emportent dans leurs plis des sourires de femmes
Pour orner leur pensée pour être en phase a leur époque ou comme un point termine une phrase