De même quand l’aube naît le ciel d’orient se teint Réchauffé par un feu qui jamais ne s’éteint Ainsi la forêt brûle en cette fin d’automne Des flammes rouge et or que le vent harmonise
Qui sautent de branches en branches comme un roux écureuil Semblable à un vitrail véritable mille feuilles Dont les enfants s’amusent comme d’un éventail Un kaléidoscope réfléchissants miroirs
De feuilles colorées qui laisse percevoir Que ce monde bien réel est sans doute illusoire Une mosaïque de feuilles qui en éclats se brise
Comme un orgue résonne tout au fond d’une église Une musique céleste orchestré par le vent De quoi assurément en perdre son latin