Quand tu t’en vas divin soleil ta bienveillance De père tu nous l’enlèves ta force et vaillance
Dansant aux sons de la flûte et du tambourin Tout un cortège de feuilles mortes marche à ton train Bruyant manège pleurant sans cesse se pourrait-il Que tu emportes les couleurs dans ton exil ?
Vois l’ombre et la nuit gagnent s’installent en ta demeure Sans ton rayonnement le monde s’effondre tout meurt Sans ta présence la vie s’arrête vois tout se fige L’eau cesse de couler les animaux s’affligent
Du manque de chaleur de l’absence de lumière Les parfums et les fleurs disparaissent de la terre Sous un épais linceul disparaît la nature C’est le froid et la mort de toutes les créatures