Quand je t’enlace quand je te prend entre mes pinces Je ne chante pas victoire je n’invente pas d’histoire Quand je te sors de ton armure c’est sans gloire Tu me laisses t’embrasser et je suis comme un prince
Vrai tu n’es pas un monstre ni même un assassin Mais tu te montre terne et ne fais pas d’éclats Pas assez d’envergure afin d’en faire un plat Trop peu pour faire la une à l’égal d’un vaccin
Comme tu n’as pas la peau laiteuse d’une perle Que la mer a bercé comme elle berce un galet Ta place n’est pas dans un écrin dans un palais Tu n’es pas faite pour vivre en cage comme un beau merle
A prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur Tu ne finiras pas ta vie en pendentif Ni non plus en collier assortie à tes sœurs Cachée entre deux seins à l’ombre d’un soutif