comme un vol d'étourneaux comme un banc de poissons comme danse la poussière dans un rai de lumière comme flotte un parfum comme la neige en d’hiver brille tout autant qu’une parure de fins diamants comme un boa de plumes comme un collier de perles comme s’enroule une écharpe autour du cou d’une femme
comme des rides se forment à la surface de l’eau comme les vagues mourant en laissent sur le sable comme on voit la ola faire le tour du stade Musique et poésie partagent la même errance Chacune élargissant des cercles concentriques Ayant pour origine toutes deux un cœur qui bat tous deux ayant fait vœux très tôt de célibat Arrivent à exister sans se faire concurrence partageant les mêmes scènes et les mêmes combats se voient des airs communs une certaine ressemblance
comme la cour à Versailles entoure le roi soleil comme une reine s'entoure d'un doux bruissement d'ailes pour que la poésie nous régale de son miel la musique nous transporte la musique ensorcelle comme tourne un manège avec ses hauts ses bas Comme défilent à Rio sur un air de samba les noires comme les blanches les croches comme les rondes tous entrent dans la danse toutes entrent dans la ronde les notes vagabondes embarquent sur les ondes partout autour du monde chantant la tolérance
peu import le lieu ou commence l'errance qu'on habite le Nord ou le sud la France sous le ciel de paris ou a l'abri d'une anse
la plupart d'entre nous partent sans avec assurance Les uns en solitaires d’autres avec assistance Chacun sa route et au petit bonheur la chance
Beaucoup idéalisent bâtissent des romances qu’une lumière divine les suit dans l’existence Et comme des acteurs parlent avec impudence Chacun se prend au jeu et la partie commence
qui aux noms d’idéaux s’en va servir la France Qui pour soigner des maux fais du tors à la science qui en semant des mots croit parler aux consciences Qui ne pense à rien d’autres qu’a servir ses finances