Le sang ne rougit plus le sable des arènes Ceux qui faisaient métier de tuer les gladiateurs Avec une adresse de prestidigitateur Attirés qu’ils étaient par le chant des sirènes
Ne se sacrifient plus pour la gloire d’un tyran Le peuple qui fait les lois y a mis son holà Dans les gradins la foule ne fait plus la ola Le crime légalisé n’a plus rien d’attirant
Si elle ne rougit plus la mort est toujours là Qui patiente sur une chaise à lire Match ou Voilà En attendant son heure comme chez le bon docteur
Plus théâtrale la mort qui ne dit pas son nom Rejoint l’été la troupe des cascadeurs Qui fait le tour des plages avec l’homme canon