Dans les déserts de sable ou semés de cailloux Où l’eau se cache au fond des puits rien ne bruit Tout dort dans un profond silence aucun youyou Le vent qui souffle n’apporte pas la pluie
Dans ces vagues de dunes modelées par le vent Comme le sable le temps s’écoule lentement Les caravanes vont au pas lent des dromadaires Et la parole est aussi rare que les brins d’herbe
Dans ces geôles de sable gardés par des scorpions Les hommes baissent les yeux ou portent des visières Mais tout ce qu’ils récoltent c’est un vent de poussière
Sous un soleil de plomb mal menés tels des pions Les hommes assoiffés veulent croire à ce mirage D’une eau rafraîchissante sous de verts ombrages