tourne la roue du ciel fixée à son essieu avec la lune pour enjoliveur quand lentement passent les heures le jour se traîne fort paresseux tel un paon traînant au sol sa queue sans beaucoup avancé comme la brise d'été agite le feuillage
le cœur telle une horloge moteur de nos vies Qui bat dissimulé à l'abri des regards bien au chaud endormi tel un chat qui ronronne Sous la morsure d'un tique ou la piqûre d'un taon Sans même qu'on l’explique tout soudain pique un fard S'échauffe ce met à battre à tout rompre tel un paon Il se gonfle orgueilleux étalant son plumage bleu électrique étincelant de pierres précieuses