Un mandarin chinois à la peau safranée Après bien des errances sans trouver l’âme sœur Aux formes généreuses parlant avec douceur Las de fleurer en vain se mit à cuisiner
Portant l’habit des Hans quelque peu suranné Sans rien dans le buffet mais l’œil pétillant Sur la philosophie des sages le conseillant Jeta dans sa marmite ses plus belles années
Ecrivant finement porté par l’ambition Il étudia les lettres et la calligraphie Véritable casse-tête pour des générations
Et sirotant du miel pour éclaircir sa voix Chantant a cappella avoir trouvé sa voie Il composa des vers que la faim justifie