Parfois l’esprit s’évade la main lâchant la bride Ainsi qu’un pont s’élance bien au-dessus du vide Comme un cheval de feu qui tire sur sa longe Soudain se cabre et frappe l’air de ses sabots
Le splendide coursier dont la foulée s’allonge Sans bride sur le col court sans frein au galop Ainsi que courent les trains à travers la montagne Sur des ouvrages d’art de béton et d’acier