Ce n’est pas une machine née d’un calcul savant Née d’un caprice des dieux et du souffle du vent Elle s’apprête à partir en direction de Mars A moins que d’ici là quelqu’un ne la ramasse
Vêtue d’une robe fourreau semblable à une fusée elle garde dessous sa coiffe un petit satellite émetteur de parfum tout prêt à diffuser L’annonce du printemps une fois mise en orbite