Lors que le soleil luit et que tombe la pluie Apparait dans les cieux le prisme des couleurs
De même quand dans la vie les pleurs se ravalent La poésie ainsi qu'un clown nous fait rire Fait danser sous nos yeux le spectre des couleurs Une pluie de confettis un jour de carnaval
Les notes de musique aux parfums enchanteurs Aux mots devenus ternes redonnent des couleurs Consonnes et voyelles à l'origine du monde Si nul n'en fait l'usage se refroidissent et meurent
Les mots porteurs de flammes s'éteignent doucement Plutôt qu'aller gémir à leur enterrement Mieux vaut les bousculer avec discernement Mieux vaut redonner voix à notre parlement
Il faut les réchauffer en y mettant son coeur Il suffit simplement d'un peu de fantaisie Pour que les mots nous charment deviennent poésie