Pour dégager la veine qui conduit à son cœur Du passé qui l’oppresse il doit faire table rase Une lutte s’engage un combat sans vainqueur La peur est là présente invisible comme un gaz
Il reste avec lui même abandonné de tout La poussière de la mine envahit ses poumons Et il connaît la soif et il connaît la toux Dans le fond de son âme habitent de noirs démons
La chaleur étouffante l’obscurité le bruit Rendent la tâche pénible descendre dans un puits C’est affronter les peurs terribles de la nuit
La mine où il s’engage est un vrai labyrinthe Et pour ne pas céder à cette noire étreinte En écrivant ses maux il a trouvé une feinte