Vénus sans rien sur elle sourit à sa psyché Sous le peigne en écaille qui vient défaire ses boucles Sa chevelure ruisselle en désordre sur ton dos De ses longs cheveux fins partent des étincelles Comme dans ces nuits d’été où meurent les phalènes Nuit douce, nuit de lucioles ô belle nuit d’amour Quand le vent étésien souffle sa chaude haleine Que les vagues déroulent leur lente litanie Que la lumière des lampes attire les phalènes Quand la guitare résonne comme un bâton de pluie Ö belle nuit d’été sous la lune qui luit.