Le jour se lève aussitôt j’ai le cœur qui fond Et je rougis oui da comme une cendrillon Dans les bras de mon prince comme dans un tourbillon La vie me semble être comme un rêve son fond
Les années passent la terre n’en finit pas de tourner En vérité toutes ses révolutions me secouent A chaque défilé je suis tremblante pourquoi le nier Même en été mes genoux jouent les castagnettes
Mes monuments ont les couleurs d’un incendie Pour accueillir les touristes je fais place nette Je ne veux pas de tous les sacs à puce c’est niet
Et qu’on chasse de ma vue les hommes qui mendient Les filles aux jambes nues aux gorges de satin Me mettent plus en valeur conviennent mieux à mon teint