Ce sont des mots devant lesquels on se recueille Des vers taillés comme les planches d'un cercueil Des pages qui se tournent des vers mis en recueil Qui parlent de naufrages de tempêtes et d'écueils De la lune des étoiles qui toujours font de l’œil Du soleil de l'amour dont la nuit porte le deuil Qui vous emporte au ciel sans même qu'on le veuille Qui saute de branche en branche tel un roux écureuil Dès que le vent se lève qui agite les feuilles